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« Nous sommes libérés 
   par ce que nous
   acceptons ...»  


                                    Swami Prajnanpad

Marie CHARLES

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Cette page première se veut être une source de réflexion, de questionnement, un chemin vers soi pour un lieu de qualité avec les autres. Un espace pour penser notre vie, nos choix et pouvoir ouvrir vers d'autres éclairages sur soi, sur notre environnement, sur la vie, sur le monde.

 

Donc, au delà de cette introspection, il nous faudra chercher des réponses et trouver des ajustements avec notre environnement, notre avenir possible, les contraintes de chacun et les conséquences de nos décisions.

Mon regard dans la vie, en thérapie, comme dans mes écrits, est axé sur les détails et les contrastes, les ambivalences dans un contexte donné. Beaucoup d'entre vous y retrouveront ma façon d'être et d'avoir été à vos côtés.

Les mots et la musique des écrits sont depuis longtemps ma sauvegarde existentielle. J'ai osé commencer à écrire pour vous et j'y ai découvert que cela m'était nécessaire. 

Avec simplicité et humilité je tente donc de vous faire entendre ces harmonies, je vous les offre comme chemin de découverte de vos propres gammes. 

A bientôt...

                                                      Je reste là ...

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L'édito du mois...

Mars-Avril 2025

« L’indifférence, une blessure de l’âme »

“Le contraire de l’amour n’est pas la haine. C’est l’indifférence. »     Elie Wiesel

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Nommée comme comme une attitude neutre, elle engendre en fait des dommages similaires à la violence psychologique. Désintérêt, distanciation, protection, sans doute. Et, souvent vécue comme du  mépris, du rejet. En toute conscience ou par évitement, elle est une façon de couper la relation et de détruire un peu de l’humanité de chacune des deux parties, enfermant dans l’absence, sans médiation possible.

L’indifférence absolue n’est pas possible. Comme êtres humains nous ressentons toujours. Par contre nous tentons ainsi de mettre à distance ce qui nous touche. Il s’agit bien souvent de se protéger des déceptions et de tenter de ne plus souffrir, avec la croyance que la coupure apaise les peines, les rancœurs, les manques et les colères. La sagesse populaire dit que l’indifférence est en fait, une réponse dure, agressive et douloureuse. Une façon de bien signifier à l’autre que le retrait de la relation est acté, et que plus rien ne lie… en théorie. Nous croyons réduire ainsi nos émotions et garder un contrôle, marquer notre désaccord, et de contraindre l’autre à faire avec l’absence, la disparition, le vide. Sans prendre le temps, bien souvent, d’entendre l’autre et dans la conviction que le bon droit est chez soi.

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Dans la relation les deux parties sont cocréatrices de la qualité du lien et donc co-responsables de son évolution. Ce choix d’indifférence va créer une barrière dans la communication, mêlant frustrations et impuissances, ruminations et silences, mésestimes, incompréhensions et solitudes Comment faire le tri sans dialogue, comment ne pas interpréter sans vraiment savoir et rester ainsi, soit dans une colère désabusée, soit dans un sentiment d’injustice. La confusion et la perplexité vont s’inviter générant des doutes, non seulement sur les actes – jugés et traduits - mais aussi sur l’Etre. Doutes sur soi, sur l’autre, sur la relation, sur la qualité de ce lien, sur ce qui a été vécu avant qui devient alors vide de sens, voire source de méfiance, de déceptions, et de pertes de confiance. Le sentiment d’insécurité émerge et recouvre partie, ou tout, de la vie de chacun. Il s’agit d’une forme de manipulation – consciente, ou non – qui promet un éventuel soulagement pour l’un et qui envoie l’autre à ses questionnements en boucle, au constat de la perte, à un sentiment d’indignité. L’impossible dialogue, la peur, la colère vont se répandre. Choisir cette indifférence c’est infliger cruellement un retrait du lien. Au bout du compte cette attitude va apaiser un temps puis détruire partie des deux individualités et se transmettre – sans mots ni explications – aux générations suivantes.

C’est aussi un choix aux conséquences familiales, et sociétales. Il évite les confrontations, et il pervertit la relation entre les deux protagonistes et leur relation au monde. Nous y perdons notre naturel, notre bienveillance et le respect de soi, comme de l’autre. Laisser sur le bord de nos chemins des êtres niés, alourdit notre route. Être celui qui est laissé de côté, détruit confiance et estime. L’anxiété sera de la partie, ajoutée au sentiment de solitude et de découragement. La protection et le silence enferment, transforment le regard posé sur les Etres, et tiennent les autres à distance, alors même que grandit la cause originelle, amplifiée par les fantasmes et les récits mythiques. La saga familiale va ainsi prendre forme, et se transmettre, comme une lecture de la vie et des relations, et peser dans le futur.

Prendre le temps d’oser faire face, et de s’ouvrir à l’échange, malgré la charge quotidienne de chacun serait un pas utile. Assortie de patience, cette réflexion sur nos co-responsabilités permettra de se retrouver soi-même déjà, puis de partir à la rencontre de cet autre, dans une quête d’humanité partagée. Encore faut-il le vouloir à deux. Reconnaître nos failles, nos erreurs, les blessures infligées permet de créer ce cercle vertueux où les égos sont mis de côté au profit du lien, où solder nos comptes, et assainir le passé, construit notre avenir de façon plus sereine.    Bonne réflexion

et  A très bientôt    MC

« Le pire péché vis-à-vis de nos semblables n’est pas de les haïr, mais de les traiter avec indifférence : c’est l’essence de l’inhumanité »     George Bernard Shaw

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