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« Nous sommes libérés 
   par ce que nous
   acceptons ...»  


                                    Swami Prajnanpad

Marie CHARLES

L'édito du mois...

Nous traversons une période agitée et bouleversante,  qui sollicite nos capacités d’adaptation, d’ajustement, de protection de soi… et des autres.  Il est probable que nous allions vers du mieux, lequel sera de toute façon empreint de choix difficiles et de contraintes multiples. Et, nous pouvons aussi choisir d'apprécier d'autant plus, les moments de bonheur et de joie que nous vivons. 

 

Les pages à venir apporteront des réponses à vos questions sur ma pratique et mon cadre d'intervention.

Je continue les thérapies individuelles avec ceux qui ont besoin de clarifier, ponctuellement ,  leurs réflexions, de faire des choix, d’être soutenus dans la mise œuvre de leurs projets, et qui, après un travail déjà amorcé,   sont en capacité – avec mon appui - de cheminer par eux-mêmes.  

Je supervise les professionnels de l’accompagnement,  dans l’analyse de leur pratique  et dans l’exploration de leur contre-transfert. Nous y revisitons la théorie si nécessaire et surtout nous renforçons la construction de la posture du thérapeute.

 

Je poursuis mes activités de formatrice, ainsi  Le Savoir vient  compléter la connaissance de soi, amplifier le Savoir Être et donc renforcer le Savoir Faire.

 

J'accompagne à la rédaction de mémoires professionnels de jeunes thérapeutes en cours de certification.

Toutes mes interventions se font majoritairement en visio. 

Octobre 2021

« La violence, en s'épanouissant, produit un épi de malheur,
qui ne fournit qu'une moisson de larmes »
ESCHYLE

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Marie CHARLES, Gestalt therapeute, Psychopraticienne, Superviseur et formatrice

Pour cheminer de la culpabilité à la responsabilité, sans perdre le lien, en se respectant mutuellement, il nous faut du temps. Deux concepts imbriqués émotionnellement, culturellement, religieusement même, poids des règles anciennes autour de la faute, et du prix à payer. Sujet de société et individuel, vaste, subtil, toujours générateur de souffrance, de questionnements, de peurs et donc de choix faits et à faire.

Culpabilité de mes actes, affect des plus universels et des plus archaïques, expérience émotionnelle douloureuse, entre tensions et anxiété, mépris de soi et honte. Elle nous révèle combien nous nous sommes éloignés de nos valeurs. Elle est aussi un utile garde-fou, une émotion structurante, garante de notre conscience du bien et du mal. Pourtant notre ressenti à lui seul ne nous permet pas toujours de distinguer la culpabilité utile de son pendant destructeur. Et surtout il nous est difficile de savoir comment faire pour que cette traversée ne détruise pas les relations, nos liens et nos avenirs ?

Elle parle de nos failles et nous contraint à constater l’écart entre l’image de nous-même et notre réalité, à s’interroger sur le pourquoi. Le cercle vicieux qui en résulte emporte tout sur son passage : perte d'estime et de confiance en soi ajoutés au mépris envers soi-même, lequel entretient l’anxiété, le sentiment de solitude et d’isolement. Les promesses et les engagements, seront difficilement tenus sans une forte alliance avec le temps, la dévalorisation grondera en fond. La honte nourrie de la peur du rejet, de l’exclusion, renforcera le sentiment d’être indigne, inférieur, décevant. Elle nous donne envie de fuir, de dénier nos actes, d’éviter à toute force de regarder qui nous sommes dans notre simple humanité fragile, ce que nous faisons de nous-même, et ce que nous faisons endurer aux autres. Alors, pour soulager le poids de ces ressentis la tentation de rendre l’autre cause de tout et de rien, sera réflexe. Reproches et critiques vont s’amplifier justifiant tout : jugements, violences, maltraitance jusqu’à ce que, enfin, cet autre réagisse, s’effondre ou rejette. Complicité infernale, qui permet à chacun de vérifier son scénario originel : rejet ou abandon.

Il n’en reste pas moins que dans la relation cela va se jouer à deux. Cet autre devra-t-il sauver ou persécuter ? Sera-t-il un partenaire compréhensif , capable d’écouter, d’accepter, de comprendre avec empathie et bienveillance ? Il gérera ses frustrations, voire même se taira, ravalera sa colère et son chagrin, convaincu d’aider ainsi à un apaisement ? Ou sera-t-il celui /celle qui, par ses questions, ses doutes, sa douleur, empêche le déni, l’oubli, la cicatrisation. Deux souffrances face à face, qui, sans des mots posés, le respect de chacun, se réglera en duretés, violences et larmes.
Et si le chemin était une autre voie ? Celle de la responsabilité de nos actes, de ce qu’ils sont et font, qui exige de regarder ce qui est, de faire avec et de cheminer pas à pas pour muter, sans certitude, sans assurance. Ecouter notre culpabilité, reconnaître les faits et leurs causes, nos incapacités et nos dérapages, honnêtement. Chacun/chacune devra trouver l’espace pour dire sa réalité, son incompréhension, son impuissance et ses peurs, avec colère ou douceur, toujours avec respect. Accepter que cela prend du temps, pour tous, chacun à son rythme.

Chacun face à sa culpabilité va devoir trouver le sens de cette tempête, trier ce qui lui appartient, et accepter que nous faisons du mieux possible. La violence, la coupure, le déni n’y changeront rien. La capacité pour chacun de nous à reconnaitre sa responsabilité, à savoir délivrer l’autre de nos évitements et lui laisser la place de sa propre douleur, à retrouver de la bienveillance pour nous-même et de la tolérance pour l’autre, permettra de reconstruire des bases saines à la relation… nous pouvons le désirer et l’espérer. Chemin pour le pardon ... Par nous-même et par l’autre, de l’autre côté de cette traversée insécure de la vallées des larmes.

A bientôt.

«Laisser du temps au temps...»

Nouvelle prestation !
Aide à la rédaction de Mémoires

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J'accompagne la rédaction de mémoires professionnels de jeunes thérapeutes Gestaltistes en cours de certification .

 

L’objectif commun sera de s’adapter aux besoins spécifiques de chacun afin d’accompagner la définition du thème à traiter, d’en explorer les dimensions dans l’histoire personnelle et dans le parcours thérapeutique, tout en faisant des liens avec l’éclairage théorique Gestaltiste.

Pour plus de détails, la page dédiée à ce thème vous éclairera.

Marie CHARLES

Marie CHARLES

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